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| SCIENCES DE LA SANTE [ S.S. ] |
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Revue du COSA-CMF |
| Auteurs de l'article |
| SANOUSSI S, N’OUMPHELE P, AMZA A, DIAKITE A, SANDA O, KELANI A, ASSOUMANE I, RABIOU MS, ADDO G, ABDOULWAHAB I, HIMA A. |
| Mots Clés |
| Tumeurs orbitaires, neurochirurgie, Niger. |
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Num ISSN : 1817-552x [ Trimestriel ] |
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Parution N° 4 du 02-11-2017 |
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Volume : 20 de l'année 2013 |
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| Prise en charge neurochirurgicale des tumeurs orbitaires. Etude prospective sur 27 caspp. 51-56. |
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| Objectifs : Décrire les aspects diagnostiques des tumeurs orbitaires et évaluer la prise en charge neurochirurgicale.
Méthode:Il s’agissait d’une étude prospective sur le traitement chirurgicaledes tumeurs orbitaires réaliséedans le service de neurochirurgie de l’hôpital National de Niamey entre 1998 et 2012. Les techniques opératoires était soit une orbitotomie supéro externe avec ou sans dépose du rebord orbitaire supérieur, soit un abord fronto- orbitaire unilatéral. Une chimiothérapie était réalisée pour les patients porteurs de tumeurs malignes. Le suivi était clinique et scannographique sur 3 mois.
Résultats : Durant la période de l’étude 27 patients étaient opérés. L’âge moyen était de 28,82 ans (4mois-75 ans). Le sexe ratio était de 0,8 :1. Les circonstances de découverte étaient une exophtalmie dans 96,26% des cas, une baisse de l’acuité visuelle dans 70,37% des cas et une cécité unilatérale dans 18.58% des cas. Il s’agissait de tumeurs intra orbitaires dans 62,96% des cas et des tumeurs à extension intra orbitaire dans 37,03% des cas. Les tumeurs intra orbitaires étaient malignes dans 64,70% des cas. L’objectif de l’exérèse macroscopique complète était obtenu dans 81.48% des cas dont une exentération de l’orbite dans 9 cas. A 3 mois une stabilisation de l’acuité visuelle était obtenue dans 59,25% des cas, et 40,74% avaient une cécité unilatérale.
Conclusion : Lorsque la prise en charge chirurgicale des tumeurs orbitaires bénignes est précoce elle permet une préservation de la vision avec des résultats esthétiques acceptables. Dans les lésions d’allure malignes, en l’absence de moyens diagnostiques radiologiques et biologiques, le traitement chirurgical peut être de première intention suivi par les traitements adjuvants. |
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