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SCIENCES DE LA SANTE [ S.S. ] |
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Revue du COSA-CMF |
Auteurs de l'article |
NDIAYE D, NIANG SO, SECK A, DIENE MN, DIOP EHC, FAYE B. |
Mots Clés |
Lésions cervicales non carieuses, Fréquence,Etiologies, Prise en charge |
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Num ISSN : 1817-552x [ Trimestriel ] |
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Parution N° 1 du 22-05-2021 |
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Volume : 28 de l'année 2021 |
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FREQUENCE ET PRISE EN CHARGE DES LESIONS CERVICALES NON CARIEUSES : ENQUETE AUPRES DES CHIRURGIENS DENTISTES DAKAROIS pp. 12-17. |
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Introduction : Les lésions cervicales non carieuses (LCNC) sont des pertes de substances minérales localisées au niveau du collet des dents à la jonction émail-cément dont les étiologies sont non bactériennes. Elles constituent une situation clinique couramment rencontrée en pratique dentaire, du fait de la longévité de l’organe dentaire et des changements de mode de vie. Le chirurgien-dentiste est confronté dans sa pratique à la prise en charge de telles lésions. C’est dans ce cadre que cette étude a été menée pour déterminer la fréquence de ces lésions d’usure et leur prise en charge par les chirurgiens-dentistes dakarois.
Méthode : i l s’est agi d’une étude transversale descriptive qui a eu pour cadre les structures sanitaires privées, publiques et parapubliques de Dakar (Sénégal). La population d’étude était constituée de 160 chirurgiens-dentistes sur un total de 247 exerçant dans la région de Dakar. L’enquête s’est faite en utilisant un questionnaire auto- administré, comportant les rubriques suivantes : les données socio-professionnelles des praticiens, les descriptions des LCNC et les approches thérapeutiques préconisées.
Résultats : les résultats ont montré que la lésion abrasive était la plus fréquemment rencontrée par les praticiens avec un taux de 47%, suivie de l’érosion (40%) et de l’abfraction (31%). Pour 31% des praticiens, le brossage traumatique constituait la cause principale de l’abrasion. Concernant leur prise en charge,
57% des praticiens préconisaient un traitement restaurateur avec des matériaux adhésifs tels que les résines composites que la localisation soit antérieure ou postérieure, contre 43% qui préféraient un traitement préventif.
Conclusion : les lésions d’usure sont fréquentes dans les consultations. Le rôle du chirurgien-dentiste est déterminant dans leur diagnostic précoce pour instaurer une thérapeutique adéquate.
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