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SCIENCES DE LA SANTE [ S.S. ] |
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Revue du COSA-CMF |
Auteurs de l'article |
MASSALEY KY , NTEP NDB, BENGONDO MC, ZE MINKANDE J |
Mots Clés |
antibioprophylaxie, extraction dentaire,
antibiothérapie, complications. |
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Num ISSN : 1817-552x [ Trimestriel ] |
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Parution N° 1 du 22-05-2021 |
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Volume : 28 de l'année 2021 |
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ANTIBIOPROPHYLAXIE DE 48 HEURES VERSUS ANTIBIOTHERAPIE DE 7 JOURS
DANS LA PREVENTION DE L’INFECTION DU SITE OPERATOIRE APRES EXTRACTIONS DENTAIRES SIMPLES : ESSAI CLINIQUE RANDOMISE AVEC L’AMOXICILLINE pp. 24-31. |
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Introduction : Le but de cette étude était d’évaluer l’efficacité d’une antibioprophylaxie de 48 heures dans la prévention des infections du site opératoire lors des extractions dentaires simples en réalisant un essai clinique contrôlé par une antibiothérapie de 7 jours. Notre hypothèse était qu’il n’y avait pas de différence entre ces deux protocoles dans la prévention de l’infection du site opératoire.
Méthodes : Il s’agissait d’un essai clinique multicentrique randomisé simple d’une durée de 6 mois mené dans trois formations sanitaires de la ville de Yaoundé. L’étude concernait tout patient d’au moins 18 ans et devant subir une extraction dentaire simple. La taille d’échantillon calculée était de 142 patients séparés aléatoirement en 2 groupes. Le groupe I correspondait aux patients dont la prise de l’amoxicilline était de 1g une heure avant l’acte opératoire et ensuite 1g toutes les
12 heures pendant 48 heures. Tandis que le groupe 2 prenait de l’amoxicilline uniquement en post-opératoire à raison de
1g toutes les 12 heures pendant 7 jours. Le contrôle se faisait au 3eme et au 7 eme jour. Le critère de jugement principal était la survenue d’une infection du site opératoire et les critères secondaires étaient la survenue de l’alvéolite sèche, l’œdème et la douleur.
Résultats : Aucune différence statistiquement significative n’a été décelée au seuil de 5% entre les deux protocoles en ce qui concernait la survenue de la douleur, de l’œdème post-opératoire et de l’infection du site opératoire avec des valeurs p respectives de 0,834 ; 0,414 ; 0,175. Par ailleurs, une différence statistiquement significative a été retrouvée au niveau de l’alvéolite sèche (valeur p=0,0149) montrant donc un risque réduit dans le groupe de 48heures.
Conclusion : Il en est ressorti qu’il n’y avait pas de différence entre ces deux protocoles excepté pour l’alvéolite sèche où le protocole antibioprophylactique de 48h semble être plus efficace. Par ailleurs, la question de la nécessité de l’antibioprophylaxie lors des extractions simples demeure car seul un essai clinique randomisé contrôlé par un placebo pourrait y apporter des réponses.
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