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SCIENCES DE LA SANTE [ S.S. ] |
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Revue du COSA-CMF |
Auteurs de l'article |
KOUAKOU KR, OUATTARA B, YAPO ALJ, CHAPO AM, DIARRA KM, BOKA KL, KOFFI KM. |
Mots Clés |
cellulite faciale, morsure, serpent, complication, traitement. |
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Num ISSN : 1817-552x [ Trimestriel ] |
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Parution N° 3 du 14-10-2024 |
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Volume : 31 de l'année 2024 |
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CELLULITE TEMPORO-FACIALE AIGUE NECROSANTE SECONDAIRE A UNE MORSURE DE SERPENT: A PROPOS D’UN CAS pp. 24-28. |
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Introduction : La cellulite faciale désigne une inflammation des tissus cellulo-adipeux de la face due à une infection bactérienne non spécifique. Son étiologie est dominée par la carie dentaire. La cellulite faciale causée par une morsure de serpent est inhabituelle. Le but de ce rapport
de cas est de souligner le risque infectieux grave de la morsure ophidienne siégeant dans la région céphalique et la nécessité d’une prise en charge multidisciplinaire.
Observation : Il s’agissait d’un enfant, âgé de 03 ans,de sexe masculin, venu d’un campement d’Akoupé (Sud-Est de la côte d’ivoire) pour une tuméfaction temporo-frontale inflammatoire. L’interrogatoire révèle que l’enfant avait été victime d’une morsure de serpent à la tête 09 jours avant.
L’examen général a mis en évidence un état général moyen, des conjonctives pâles, une hyperthermie à
39°celsius. L’examen stomatologique a objectivé, en exobuccal, une tuméfaction temporo-fronto-orbitaire inflammatoire, abcédée et nécrosante autour de la zone de morsure. L’examen endobuccal était sans particularité.
L’hémogramme affichait une hyperleucocytose à 13.103/mm3 à polynucléaires neutrophiles.
L’imagerie cranio-faciale ne montrait pas d’atteinte osseuse et de diffusion encéphalique. La ponction exploratrice de la tuméfaction a ramené du pus dont l’examen bactériologique est revenu stérile.
Une bi-antibiothérapie à large spectre et un drainage chirurgical du pus ont été réalisés. L’évolution a été favorable après 07 jours d’hospitalisation.
Conclusion : La cellulite faciale post-morsure ophidienne est une complication locorégionale potentielle de la morsure dans la région céphalique. Sa prévention doit être une préoccupation dans sa prise en charge. |
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