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| LETTRE ET LITTERATURE [ L&L ] |
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LES OUTILS GÉOGRAPHIQUES AU SERVICE DE L’ÉMERGENCE ET DU DÉVELOPPEMENT DURABLE
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| Num ISBN : 978-2-35-565-067-3 |
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Paru le: 26-09-2019 |
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| Auteurs de l'article |
| ALLA Della André, KABLAN N'Guessan Hassy Joseph, KASSI-DJODJO Irène et KOFFIÉ-BIKPO Céline Yolande |
| Mots Clés |
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| collection LETTRE ET LITTERATURE |
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LES OUTILS GÉOGRAPHIQUES AU SERVICE DE L’ÉMERGENCE ET DU DÉVELOPPEMENT DURABLE
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| HENRY FORD a dit qu’être ensemble est un début, rester ensemble est un progrès ; travailler ensemble est une réussite. C’est ce que les géographes s’efforcent de faire. En effet, ils se sont réunis au sein de l’Association des Géographes de Côte d’Ivoire. Cette association a pour but d'entretenir des relations scientifiques entre les enseignants-chercheurs, chercheurs, étudiants avancés, les ingénieurs... Bref, entre les universitaires et les praticiens de la géographie.
La Géographie est la science humaine qui permet l’observation, la localisation, la description, l’explication et la comparaison de phénomènes spatiaux. L’analyse se construit de façon inductive, systémique ou hypothético-déductive. Elle se fait avec des outils qui sont, pêle-mêle, la carte, les images satellites, les croquis, les coupes, les schémas, les tableaux et diagrammes statistiques ; les textes ; les films, les photographies…
La géographie se propose ainsi d’aider les hommes à mieux appréhender et à gérer davantage les mutations spatio-fonctionnelles actuelles. Elle apprend surtout à s’interroger, argumenter, discuter et favoriser la citoyenneté active. Sa finalité est, d'une part, l'analyse des situations et donc la recherche des causes et, d'autre part, la vue prospective des évolutions, compte tenu précisément et entre autres, des données qu'elle rassemble et interprète. Dans ce cadre, les Géographes de Côte d’Ivoire, pour apporter leur contribution au développement, ont créé une association qui se veut une tribune de réflexion et de partage d’expériences sur des thématiques de développement. Les Journées Géographiques offrent ainsi une plate-forme de mise en commun de ces réflexions au bénéfice des pouvoirs publics et des populations.
Depuis 1980, c’est une tradition pour l’Association des Géographes de Côte d’Ivoire d’organiser, tous les deux ans, une manifestation scientifique tournante, pour débattre d’une question de développement. Chacune des rencontres a traité d’un sujet de développement étroitement lié à l’actualité et à la vie de la nation. En voici les étapes et thématiques :
• février 1980, 1ères JGCI, Abidjan : « Méthodes de la Géographie » ;
• février 1982, 2èmes JGCI, Bondoukou : « Géographie et Développement Régional » ;
• février 1984, 3èmes JGCI, Odienné : « Géographie et Population » ;
• du 12 au 16 février 1986, 4èmes JGCI, Korhogo : « Géographie et autosuffisance alimentaire » ;
• février 1988, 5èmes JGCI, Yamoussoukro : « Géographie et Stratégies d’intervention en milieu rural africain » ;
• février 1990, 6èmes JGCI, Man : « Populations, traditions et développement » ;
• février 1992, 7èmes JGCI, Abidjan : « Géographie et Intégration économique » ;
• février 1994, 8èmes JGCI, San Pedro : « Economie portuaire et structuration de l’espace national » en 1994 ;
• février 1996, 9èmes JGCI, Bouaké : « Régions, Régionalisation et développement » ;
• février 1998, 10èmes JGCI, Daloa : « Urbanisation et Développement ».
Comme l’indique cette activité intense et régulière, la Géographie se positionnait en Côte d’Ivoire comme une science de Développement, lorsqu’en 1999 survint le coup d’Etat. À partir de ce moment, il y a eu un arrêt des Journées Géographiques lié aux crises politiques et militaires successives qui ont secoué le pays.
Lors du colloque hommage au Professeur HAUHOUOT Asseypo Antoine en 2016, ce dernier a insisté sur la nécessité de reprendre les journées géographiques vu que le climat socio-politique apaisé depuis 2012 y était favorable. C’est le lieu de rendre un hommage appuyé à tous les précurseurs de l’Association des Géographes de Côte d’Ivoire. Je veux parler des Professeurs HAUHOUOT Asseypo Antoine, DIAN Boni, SAWADOGO Aboulaye, KOBY Assa, ATTA Koffi, de Mme ANIKPO et de bien d’autres que j’oublie de citer. Ne m’en veuillez point !
Après 20 années, nous renouons donc avec cette tradition scientifique initiée par l’Institut de Géographie Tropicale. Au fur et à mesure, des structures telles que le Centre d’Information Géographique et du Numérique du Bureau National d’Etudes Techniques et de Développement, anciennement CCT, et le Centre National de Télédétection et de l’Information Géographique se sont jointes à l’Institut Géographie Tropicale. Aujourd’hui sont venus consolider nos rangs, les Départements de Géographie de l’Université ALASSANE OUATTARA de Bouaké, de l’Université PÉLÉFORO GBON COULIBALY de Korhogo, de l’Université LOROUGNON GUÉDÉ de Daloa et celui de l’Ecole Normale Supérieure d’Abidjan.
Les géographes venus du Benin, du Burkina Faso, du Congo, de France, du Gabon, d’Haïti, du Niger, du Togo, et de Côte d’Ivoire, soit environ 150 contributeurs se sont réunis lors de ces 11èmes Journées Géographiques pour parler d’un sujet d’actualité en Afrique : l’Émergence et le Développement Durable. Avec nos méthodes, nos outils, pendant cinq jours, nous nous sommes évertués à expliquer aux décideurs et à la population comment les géographes peuvent rendre opérationnelles cette vision politique car la géographie n’a pas qu’une vocation académique ; elle est utile dans tous les compartiments de la société.
Le géographe est un acteur de développement qui mérite d’être connu et reconnu afin d’apporter sa pierre à l’édifice de la construction de nos nations respectives.
Je voudrais saisir l’occasion pour exprimer notre infinie gratitude à Monsieur le Premier Ministre, Ministre du Budget et du Portefeuille de l’Etat, Chef du Gouvernement, pour l’intérêt qu’il a manifesté lors de l’organisation de ces 11èmes Journées Géographiques. M. le Premier Ministre, l’Institut de Géographie Tropicale est un institut de recherche opérationnel avec des ressources humaines qui ont un profond sens de la « Responsabilité Sociale Universitaire ». L’Association des Géographes de Côte d’Ivoire est disposée à vous accompagner efficacement dans l’exécution du plan qui conduira à l’émergence et au développement durable de la Côte d’Ivoire.
Nous voudrions exprimer notre profonde reconnaissance à Mme le professeur BAKAYOKO Ly Ramata, Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique pour sa disponibilité, pour son accompagnement et pour l’intérêt qu’elle a toujours accordé à notre science. Merci Mme le Ministre !
Au président de l’université Félix Houphouët Boigny : Professeur ABOU Karamoko, nous voudrions vous remercier très chaleureusement M. le Président, pour le soutien matériel, financier et l’écoute attentive qui a été la vôtre face aux difficultés d’organisation de cette activité. Merci pour votre appui sans faille !
Je voudrais saisir l’occasion pour remercier tous nos partenaires, en particulier le CEPICI. Veuillez trouver ici l’expression de notre profonde reconnaissance.
Je ne saurai terminer mon propos sans dire un merci appuyé au comité d’organisation avec à sa tête M. ALLA Della André, Maître de Conférences, secondé par M. KABLAN Joseph, Maître de Conférences, tous deux de l’Institut de Géographie Tropicale. Ils ont travaillé depuis un an d’arrache-pieds pour que cette activité puisse se tenir. Le comité d’organisation a su mobiliser les enseignants-chercheurs, les chercheurs, ainsi que les praticiens de la géographie issues du Centre d’Information Géographique et du Numérique, des universités Alassane Ouattara, Gbon Peleforo Coulibaly, Lorougnon Guédé, de L’ENS, du Centre National de Télédétection et d’Information Géographique et évidemment de l’Institut de Géographie Tropicale. Merci à vous !
Que les résultats de ces travaux soient à la hauteur de l’énergie que vous avez déployée à l’organiser.
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| Qui est ALLA Della André, KABLAN N'Guessan Hassy Joseph, KASSI-DJODJO Irène et KOFFIÉ-BIKPO Céline Yolande ? |
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