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SCIENCES DE LA SANTE [ S.S. ] |
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Revue Internationale des Sciences Médicales d'Abidjan |
Auteurs de l'article |
TRAORE C, SILUE D.A, DIAKITE M, KABORE D, LIENOU DJOKO GS, KAMARA I, TOLO A. |
Mots Clés |
Lymphome de Burkitt, VIH, Côte d’Ivoire |
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Num ISSN : 1817-5503 [ Semestriel ] |
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Parution N° 2 du 10-08-2016 |
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Volume : 18 de l'année 2016 |
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Lymphome de Burkitt associé au VIH : caractéristiques épidémiologiques, cliniques, biologiques et évolutifs à Abidjan. Epidemiology of Burkitt’s lymphoma associated with HIV in abidjanpp. 139-144. |
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Introduction. L’épidémiologie du lymphome de Burkitt associée au VIH, reste encore méconnue en côte d’Ivoire, bien que le pays soit inclus dans la ceinture transafricaine du lymphome de Burkitt. L’objectif de ce travail était de décrire le profil épidémiologique, clinique, biologique et évolutif du lymphome de Burkitt associé au VIH au sein des personnes venues consulter dans le service d’Hématologie clinique du CHU de Yopougon.
Population et méthode : il s’agissait d’une étude rétrospective (de janvier 2000 à décembre 2014) qui s’est déroulée au CHU de Yopougon. Nous avons inclus les patients adultes atteints de lymphome de Burkitt et du VIH. Le diagnostic de lymphome de Burkitt a été posé sur la base de la cytologie couplée ou non à l’histologie.
Résultats. Nous avons colligés sur une période de 14 ans, 50 patients adultes hospitalisés au CHU de Yopougon pour lymphome de Burkitt. Le dépistage du VIH a été réalisé chez 21 patients dont 11étaient positifs soit unefréquence de 52,4%. L’âge moyen était de 33,9 ans ± 9,3 ; une prédominance féminine a été retrouvée avec un sex-ratio H/F de 0,6. Nos patients étaient majoritairement célibataires dans 54,5% des cas, suivis des concubins dans 27,3%. La masse abdomino-pelvienne était le principal motif d’hospitalisation (45,5%) avec un délai de consultation supérieur à 60 jours chez 54,5% des patients. Des localisations ovariennes et mammaires étaient retrouvées dans 27,3% des cas. Les stades III et IV de Murphy prédominaient dans notre série avec respectivement 54,5% et 27, 3% des cas. Le VIH 1 a été retrouvé dans 81,8% associé à une notion d’infection opportuniste. L’immunodépression sévère était de 63,6% des cas avec un taux de CD4 inférieur à 200 cellules/mm3. En plus du traitement ARV, le protocole CMA a été administré chez 54,5% des patients. Nous avons dénombré 8 décès sur les 11
patients inclus (72,7%). La toxicité médicamenteuse était la principale cause de décès dans 50% des cas suivie de la progression tumorale dans 25% des cas.
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