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SCIENCES DE LA SANTE [ S.S. ] |
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Revue Internationale des Sciences Médicales d'Abidjan |
Auteurs de l'article |
A DIOP, P DIOUSSÉ, D ALMAMY, M NDIAYE, BA DIATTA, M DIALLO, F LY, A KANE |
Mots Clés |
Dermohypodermite bactérienne,
Nécrosante, Localisation multiple, Dakar. |
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Num ISSN : 1817-5503 [ Semestriel ] |
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Parution N° 4 du 30-12-2014 |
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Volume : 16 de l'année 2014 |
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Dermohypodermite bactérienne non nécrosante à localisation multiple : à propos de trois observations / Cellulitis bacterial nonnecrotizing: three cases report of multiple location. pp. 270-273. |
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Introduction : La dermohypodermite bactérienne non nécrosante constitue le premier motif d’hospitalisation en dermatologie à Dakar. L’atteinte préférentielle est jambière unilatérale. Nous rapportons 3 cas rares d’érysipèles à localisation multiple.
Observations : Il s’agit de 3 femmes, reçues pour des placards inflammatoires fébriles à localisation multiple. L’âge moyen était de 49 ans .Une était obèse, pratiquait la dépigmentation artificielle depuis plus de 20 ans et avait déjà présenté 3 épisodes similaires aux jambes. L’examen mettait en évidence une dermohypodermite bactérienne non nécrosante (DHBNN) aux deux jambes avec des intertrigos interorteils . Une autre, obèse, hypertendue, sous anti-inflammatoires non stéroïdiens pour arthrose depuis 4 ans avait une DHBNN à la jambe gauche et aux deux mains avec un intertrigo interorteil. Et un autre cas était sous isotrétinoïne pour acné pendant 2 mois et avait une DHBNN aux jambes et à l’avant-bras gauche avec une xérose accentuée. La bactériologie et la sérologie HIV étaient négatives
dans tous les cas, et la glycémie normale. Tous les cas avaient bien évolué sous ceftriaxone associée soit à la gentamicine ou au métronidazole.
Discussion : La particularité de nos cas avait été, la localisation multiple des lésions, l’absence d’immunodépression classique telle que le diabète ou l’infection à VIH. Toutefois, l’obésité, la dépigmentation artificielle, la prise d’anti-inflammatoires non stéroïdiens
pourraient constituer les facteurs favorisants dans les deux cas. Et chez une patiente, la xérose cutanée induite par l’isotrétinoïne serait le facteur favorisant. |
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