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SCIENCES DE LA SANTE [ S.S. ] |
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Revue Internationale des Sciences Médicales d'Abidjan |
Auteurs de l'article |
DIALLO MH, BALDÉ IS, GASSAMA O, BALDÉ O, DIALLO BS, BARRY MI, KEITA N. |
Mots Clés |
PTME/VIH, Maternité, Guinée Conakry |
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Num ISSN : 1817-5503 [ Semestriel ] |
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Parution N° 2 du 10-08-2016 |
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Volume : 18 de l'année 2016 |
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Problématique de la Prévention de la Transmission Mère Enfant du VIH (PTME).
Centre Médico-Chirurgical Matam (Conakry Guinée). Mother to child prevention
problematic in Matam Medical Center in Guineapp. 145-150. |
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Objectifs. Les objectifs de cette étude étaient de :
• Calculer la fréquence des femmes enceintes vivant avec le VIH au Centre Médico-Chirurgical
(CMC) de Matam ;
• Décrire le profil épidémiologique des femmes enceintes séropositives ;
• Décrire la prise en charge immédiate du couple mère-enfant au CMC de Matam.
Malades et Méthode. Il s’agissait d’une étude rétrospective de type descriptif d’un an allant du 29 février 2014 au 28 février 2015. Nous avons inclus dans cette étude, les dossiers des femmes enceintes diagnostiquées séropositives, confirmées au VIH, et qui ont accepté de suivre le traitement ARV (option B OMS) à la maternité du CMC Matam.
Résultats. la fréquence de l’infection à VIH chez les femmes en CPN était de 6,71%.L’age moyen était de 31ans avec des extrêmes de 15 et 47 ans. Les gestantes de 20 - 29 ans étaient les plus touchées soit 71,19%. Les femmes de profession libérale et les ménagères étaient les plus concernées soit respectivement 55,56% et 25,10%. Les femmes mariées étaient les plus représentées avec une fréquence de 76,54%. Le stade I de l’OMS était le plus rencontré soit
61,73%. Le VIH1 était plus fréquent soit 97,53%. La trithérapie ARV était la seule prescription constatée chez les femmes enceintes séropositives et tous les nouveau- nés ont bénéficié de prophylaxie ARV et du Cotrimoxazole.
Conclusion . La fréquence élevée de l’infection à VIH chez les femmes enceintes en Guinée et les problèmes liés à la prise en charge doivent amener la poursuite de la mise en oeuvre de l’option B+ de l’OMS dans tous les centres de traitement du pays. |
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