|
SCIENCES DE LA SANTE [ S.S. ] |
 |
|
Revue Internationale des Sciences Médicales d'Abidjan |
Auteurs de l'article |
N’DIA AF, DAYORO KA, KOUAKO BI. |
Mots Clés |
ARV, Offre de Soins, Circuit de soins, Perdus de Vue, Thérapeutique. |
|
|
|
Num ISSN : 1817-5503 [ Semestriel ] |
|
Parution N° 3 du 30-09-2014 |
|
Volume : 16 de l'année 2014 |
|
Traitement ARV et sortie des circuits de soins des patients atteints de VIH : une analyse sociologique / ART treatment exit of circuit of care of patients with HIV: a sociological analysis. pp. 161-167. |
|
|
|
Contexte. Le traitement ARV est gratuit, accessible et efficace pour les patients atteints de VIH. Cependant, la sortie du circuit de soins des patients sous ARV s’observe avec
récurrence en Côte d’Ivoire. L’objectif était d’analyser les facteurs influençant de sortie des patients sous ARV.
Population et méthode. Trente (30) entretiens individuels ont été réalisés dans les dix communes de la ville d’Abidjan auprès des patients sous ARV perdus de vue et ceux encore sous ARV sélectionnés dans les structures de soins. Les activités quotidiennes avant l’accès des structures de soins, les moyens de déplacement, la relation de soins, le rapport au
protocole médical et les relations sociales des patients (famille et entourage immédiat) ont été analysés.
Résultats. L’âge des patients variait entre 25 et 60 ans et dominé par la classe d’âge de 35 à 40 ans. Les répondants pratiquaient des activités libérales. Plus de 3/4 étaient des femmes. Seulement 1/3 d’entre elles ne savait ni lire ni écrire. Globalement, les répondants avaient au moins 3 ans d’expérience d’utilisation d’ARV. Les obstacles liés aux activités quotidiennes,
les difficultés de déplacement, les relations des soins favorisaient souvent une stigmatisation des malades. Ce rapport était parfois observable en milieu familial et dans l’entourage social immédiat.
Conclusion. Les patients sous ARV sont confrontés à des tensions entre l’autonomie requise par le suivi médical et la marge de manoeuvre dont ils disposent, du fait de leur dépendance économique, du secret de la maladie et de l’organisation des soins. |
|
|
|
|
| |