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| SCIENCES DE LA SANTE [ S.S. ] |
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Revue Internationale des Sciences Médicales d'Abidjan |
| Auteurs de l'article |
| ONDZOTTO G., FOUEMINA T., IBARA JR., BISSIKO F. |
| Mots Clés |
| oto-rhino-laryngologie, refl ux Gastrooesophagien,
endoscopie Digestive. |
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Num ISSN : 1817-5503 [ Semestriel ] |
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Parution N° 3 du 11-12-2009 |
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Volume : 11 de l'année 2009 |
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| MANIFESTATIONS OTO-RHINO-LARYNGOLOGIQUES DU REFLUX GASTROOESOPHAGIEN
: EXPERIENCE DU SERVICE D’OTORHINOLARYNGOLOGIE
DU CHU DE BRAZZAVILLEpp. 57-63. |
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| Contexte : Le refl ux gastro-oesophagien est un
syndrome fréquent pouvant se révéler ou entraîner
des lésions oto-rhino-laryngologiques.
Objectifs : Décrire les aspects épidémiologiques,
cliniques et paracliniques des reflux gastrooesophagien
Patients ET Méthodes : Il s’est agit d’une étude
prospective descriptive et analytique réalisée dans
le service d’Oto-rhino-laryngologie et de Chirurgie
cervico-faciale du Centre Hospitalier et Universitaire
de Brazzaville, du 1er avril 2006 au 31 mars 2008soit
deux ans, visant à analyser après examen oto-rhinolaryngologique
et endoscopie digestive les différentes
manifestations oto-rhino-laryngologiques du refl ux
gastro-oesophagien.
Résultats : La fréquence des manifestations otorhino-
laryngologiques rattachées au refl ux gastrooesophagien
a été évaluée à 1,13%. L’âge de nos patients variait de 16 mois à 65 ans avec une moyenne
de 40,8 ans. La série comprenait 67,44% d’hommes et 32,5% de femmes. Les élèves et les étudiants (32,56%) suivis des ménagères (23,26%) étaient les catégories
socioprofessionnelles des plus représentées. Les patients consultaient dans la majorité des
cas pour une dysphonie (28,26%), une rhinorrhée muqueuse (18,6%) et une toux chronique (16,28%). Les lésions siégeaient fréquemment au niveau du pharynx
(44,19%), du larynx (23,26%) et de la trachée (16,28%). Les différentes affections oto-rhino-laryngologiques identifiées étaient représentées par la pharyngite
chronique (18,6%), la trachéite (16,28%), la paresthésie pharyngée (13,95%), la laryngite dysphoniante (11,63%). L’endoscopie digestive haute a permis de
mettre en évidence le refl ux gastro-oesophagien dans tous les cas, une incontinence cardiale dans 26% des cas, une oesophagite peptique au stade II dans 42,5%
des cas. La prise en charge thérapeutique a consisté en la prescription des inhibiteurs de la pompe à proton dans 29,86% des cas, des règles hygiéno-diététiques
dans 29,86% des cas. L’évolution était favorable dans 86,5% des cas.
Conclusion : La recherche du reflux gastrooesophagien doit être réalisée devant les manifestations oto-rhino-laryngologiques chroniques, récidivantes
ou atypiques. Le résultat du traitement est tributaire d’une collaboration multidisciplinaire oto-rhinolaryngologiste et gastro-entérologue. |
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