|
SCIENCES DE LA SANTE [ S.S. ] |
|
|
Revue Internationale des Sciences Médicales d'Abidjan |
Auteurs de l'article |
MM SARR, AA DIA, MM DIOP, M DRAMÉ, M NDIAYE, AG DIOP, MM NDIAYE, L GUEYE, F VIALLET. |
Mots Clés |
Maladie de Parkinson, Dysarthrie,
Evaluation, Physiologie, Production de parole. |
|
|
|
Num ISSN : 1817-5503 [ Semestriel ] |
|
Parution N° 3 du 25-04-2013 |
|
Volume : 15 de l'année 2013 |
|
Telecharger |
Comprendre et évaluer la dysarthrie parkinsonienne : revue de la littérature. To understand and evaluate parkinsonian dysarthria: review of literature. pp. 184-190. |
|
|
|
La dysarthrie parkinsonienne est cruciale car elle risque d’hypothéquer la communication orale. La production périphérique de parole passe par trois niveaux : respiratoire, phonatoire et articulatoire. La colonne d’air mobilisée par les muscles expiratoires vient buter avec une certaine force (pression sous glottique) contre les cordes vocales mises en position
phonatoire par les muscles laryngés. Il résulte de ce rapport de force un phénomène périodique
d’ouverture et de fermeture des cordes vocales, autorisant ainsi la vibration de ces dernières avec passage intermittent d’air à l’origine de sons modulés finalement à l’étage articulatoire. Les deux premiers niveaux de cette production nécessitent une action complexe et coordonnée entre les muscles expiratoires et laryngés : la coordination pneumophonique. Une autre approche de la physiologie de la production de la parole permet d’aborder en bloc cette coordination
pneumophonique ; en effet il est mis en exergue dans cette approche, d’une part, une composante
aérodynamique (coordination pneumophonique) et, d’autre part, une composante acoustique (coordination phono-articulatoire). La dysarthrie parkinsonienne peut relever donc d’un dysfonctionnement périphérique respiratoire, phonatoire et/ou articulatoire ; elle peut aussi dépendre de troubles de la coordination pneumophonique et/ou de troubles de la coordination
phono-articulatoire. L’évaluation de la dysarthrie parkinsonienne consiste à quantifier le niveau de dysfonctionnement induit par la maladie de parkinson sur la production de parole. Plusieurs méthodes ont été utilisées ; elles sont subjectives ou objectives. Les méthodes subjectives sont en rapport avec l’analyse perceptive alors que les méthodes objectives sont
surtout instrumentales, en rapport avec des procédés acoustiques et physiologique.
Mots-clés : Maladie de Parkinson, Dysarthrie, Evaluation, Physiologie, Production de parole. |
|
|
|
|
| |