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SCIENCES DE LA SANTE [ S.S. ] |
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Revue Internationale des Sciences Médicales d'Abidjan |
Auteurs de l'article |
DA LAGOU, M DOUMBIA, WM TIA, DA GNIONSAHÉ |
Mots Clés |
Corticostéroïdes, Complications neurologiques, Syndrome néphrotique, Enfant. |
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Num ISSN : 1817-5503 [ Semestriel ] |
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Parution N° 3 du 25-04-2013 |
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Volume : 15 de l'année 2013 |
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Troubles neurologiques atypiques cortico-induits : à propos d’un cas survenu chez un enfant traité pour un syndrome néphrotique. Corticosteroid-induced atypical neurological side-effects: about a case occured in a child treated for nephrotic syndrome pp. 181-183. |
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Introduction : Les corticostéroïdes en usage systémique, largement prescrits dans de multiples
pathologies, peuvent être responsables de nombreuses complications dont les troubles neurologiques, notamment psychiatriques. Les symptômes souvent rapportés dans la littérature sont de type maniaque, confusionnel ou dépressif. Rarement ont été mentionnés d’autres types de symptômes neurologiques.
Méthode : Nous rapportons l’observation d’un enfant traité par corticoïdes orale pour un syndrome néphrotique et qui a présenté des troubles neurologiques atypiques à type de tremblements et de baisse de la force musculaire
Observation : Il s’agissait d’une fillette âgée de 12 ans, sans antécédents particuliers, suivie à la consultation de néphrologie pour un syndrome néphrotique pur primitif. Une corticothérapie à base de prednisone à la dose de 2 mg/kg/jour (60 mg/jour) a été instituée. Au cours de ce traitement, était survenue progressivement, à partir du 7ème jour, une neuropathie périphérique atypique à type de tremblements d’action et d’intention et de baisse de la force musculaire. L’électromyogramme effectué était sans particularité. Il n’y avait pas d’anomalies
électrolytiques et métaboliques. L’arrêt progressif de la corticothérapie avait été constatée à partir de la 6ème semaine sans autre traitement supplémentaire adapté a entraîné la régression des troubles neurologiques. Leur disparition totale avait été constatée à l’arrêt des
corticoïdes 4 mois après.
Conclusion : Ce cas clinique nous permet de discuter des différentes complications neurologiques des corticostéroïdes et d’attirer l’attention sur la possibilité de survenue de troubles neurologiques inhabituels au cours d’une corticothérapie générale. |
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