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SCIENCES DE LA SANTE [ S.S. ] |
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Revue Internationale des Sciences Médicales d'Abidjan |
Auteurs de l'article |
NANHO DC, FALL S, MEITÉ N, KOUAKOU B, N’DATHZ-COMOÉ, TOLO-DIEBKILÉ. |
Mots Clés |
Myélome multiple, diagnostique, Plasmocytose, Electrophorèse |
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Num ISSN : 1817-5503 [ Semestriel ] |
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Parution N° 3 du 25-04-2013 |
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Volume : 15 de l'année 2013 |
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Difficulté diagnostic d’un myélome multiple non excrétant. Diagnosis difficulties of non-secreting myeloma pp. 137-140. |
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Contexte. Le dosage des chaines légères libres a permis de redresser le diagnostic du myélome non excrétant resté longtemps un diagnostic d’élimination.
Observation. Les auteurs rapportent une observation d’un myélome multiple non excrétant (MNE) chez un patient de 57 ans, qui présentait des douleurs ostéo-vertébrales invalidantes évoluant depuis deux ans. Le bilan biologique retrouvait une plasmocytose médullaire atypiques à 30%, des géodes multiples, sans immunoglobines monoclonales sériques et urinaires. Le diagnostic de MNE a été fait par le dosage des chaines légères libres sériques et urinaires qui n’est pas
de pratique courante dans nos conditions d’exercice. Le traitement comprenait 12 cycles de l’alternance du protocole VACP/VBAP associé aux biphosphonates (BondronatR). L’évolution était marquée par l’obtention d’une réponse partielle avec la réduction de la composante monoclonale de plus de 50%.
Discussion. Le diagnostic biologique du MNE est caractéristisé par l’absence de pic d’Ig aux techniques électrophorétiques classiques. Ceci serait lié soit à une dégradation intracellulaire de chaînes d’Ig soit à l’excrétion d’Ig de structures susceptibles à une protéolyse extracellulaire. Ainsi, il s’agit d’une mutation d’un gène d’Ig responsable de la synthèse des chaînes légères ayant une anomalie structurale. La recherche de chaînes légères libres (CLL) par les techniques d’immuno-néphélémétrie ou d’immuno turbidimétrie est actuellement recommandée dans le diagnostic et le suivi du myélome non excrétant.
Conclusion. Les auteurs rapportent une inhabituelle forme de MM, rarement publiée en Afrique. L’accès aux techniques immuno-électrophorétiques, améliorerait le retard diagnostique et la prise en charge thérapeutique. |
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