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SCIENCES DE LA SANTE [ S.S. ] |
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Revue Internationale des Sciences Médicales d'Abidjan |
Auteurs de l'article |
M DIOMANDÉ, J-C DABOIKO, B OUALI, BT FOJO, E EDMOND, M N’ZUÉ-KOUAKOU. |
Mots Clés |
Périarthrite, scapulohumérale,
Infiltration, Corticoïde, Traitement |
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Num ISSN : 1817-5503 [ Semestriel ] |
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Parution N° 3 du 25-04-2013 |
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Volume : 15 de l'année 2013 |
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Apport de l’infiltration des corticoïdes dans le traitement des Périarthrites scapulo-humérales. Local corticosteroid injection in the treatment of scapulohumeral periarthritis. pp. 152-155. |
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Objectif. Evaluer l’efficacité de l’infiltration de corticoïde dans le traitement des périarthrites scapulohumérales.
Patients et méthode. Etude prospective à visée descriptive menée sur 5 mois portant sur 38 patients recrutés en consultation de Rhumatologie au CHU de Cocody. Ont été inclus tous les patients souffrant d’une périarthrite scapulo-humérale. Le diagnostic est fait sur la base des données cliniques confirmées par l’imagerie médicale. L’appréciation de l’efficacité de
l’infiltration de corticoïde (cortivazol 3,75mg/1,5ml ou bétaméthasone 5mg/1ml) s’est faite sur l’échelle visuelle analogique (EVA), les tests de mise en tension des tendons et de recherche de conflit sous acromial et la satisfaction globale des patients.
Résultats. Les tendinites non calcifiantes dominaient (84,22%). Les patients avaient majoritairement reçu deux infiltrations de corticoïde à 15 jours d’intervalle. Avant l’infiltration, les douleurs étaient intenses (EVA ≥7) (86,8%), moyennes (4 ≤ EVA ≤ 6) (13,2%), légères (1 ≤ EVA ≤ 3) et absentes (EVA=0) chez aucun patient. Deux semaines après, les douleurs étaient intenses (10,5%), moyennes (81,6%), légères (0%) et absentes dans 7,9% des cas. A un mois, elles étaient intenses (7,9%), moyennes (26,4%), légères (0%) et absentes dans 65,7% des cas. A trois mois, elles étaient intenses (7,9%), moyennes (7,9%), légères (0%) et absentes
dans 84,2% des cas. Les manoeuvres témoignant d’un conflit au niveau de la coiffe des rotateurs étaient positives avant l’infiltration et négatives chez 32 patients à trois mois. L’infiltration de corticoïde a été satisfaisante dans 84,2%, peu satisfaisante dans 7,9%
et sans avantage dans 7,9% des cas.
Conclusion. Les infiltrations de corticoïdes sont efficaces à court et moyen terme et occupent une place de choix dans le traitement des périarthrites scapulohumérales. |
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