|
SCIENCES DE LA SANTE [ S.S. ] |
|
|
Revue du COSA-CMF |
Auteurs de l'article |
OUATTARA B, KRA O, ADOU-BRYN KD, KOUASSI L, TOURE K, OUATTARA D, KADJO K, NIAMKEY EK. |
Mots Clés |
Abidjan-Fibroscopie - Mycoses oro-oesophagiennes –VIH - SIDA |
|
|
|
Num ISSN : 1817-552x [ Trimestriel ] |
|
Parution N° 1 du 18-12-2017 |
|
Volume : 18 de l'année 2011 |
- |
Telecharger |
Mycoses buccales et œsophagiennes chez des patients adultes infectés PAR LE VIH au CHU de Treichville d’Abidjanpp. 9-12. |
|
|
|
Objectif : Préciser la prévalence des mycoses oro-oesophagiennes chez des patients infectés par le VIH et analyser les aspects démographiques de ces patients, les indications de la FOGD, les aspects endoscopiques des mycoses oesophagiennes et les résultats mycologiques.
Patients et méthodes : Il s’agissait d’une étude transversale rétrospective réalisée du 1 janvier 2004 au 31 décembre 2009 dans l’unité d’endoscopie digestive du CHU de Treichville d’Abidjan et dans le laboratoire de Parasitologie et Mycologie de l’UFR des Sciences médicales d’Abidjan. Il a porté sur les dossiers des malades infectés par les VIH âgés de 15 ans et plus présentant des mycoses buccales et ou oesophagiennes pendant cette période d’étude.
Résultats : La prévalence hospitalière des mycoses oro-oesophagiennes parmi les patients VIH positifs était de 75,6 %. Le sex-ratio était de 0,9 et l’âge moyen des patients de 37± 2,8 ans. La FOGD a été réalisée surtout pour bilan d’extension oesophagienne d’une mycose buccale et d’une dysphagie dans 18,5% des cas chacun. Parmi les patients explorés pour mycoses buccales, 74,3% d’entre eux avaient une localisation oesophagienne de mycoses. La sérologie VIH était positive au VIH1 dans 82% des cas. Les patients présentant des mycoses buccales isolées avaient un taux de CD4> 200/ mm3 dans 77,7% des cas et ceux présentant une localisation oesophagienne un taux de CD4 < 200 /mm3 dans 92% des cas. Les mycoses oesophagiennes étaient sévères dans la majorité des cas classées grade III dans 42,2% et grade IV dans 7,8%. Candida albicans était le seul agent pathogène isolé.
Conclusion : La prévalence des mycoses oro-oesophagiennes chez des patients VIH positifs est élevée. L’atteinte fréquente de l’oesophage dans les mycoses buccales de diagnostic essentiellement clinique suggère qu’en milieu où la FOGD n’est pas un examen accessible, elles doivent être traitées comme des mycoses oesophagiennes. |
|
|
|
|
| |