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| SCIENCES DE LA SANTE [ S.S. ] |
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BioAfrica |
| Auteurs de l'article |
| MAMA DJIMA MARIAM; OUATTARA N. DJENEBA; DOSSO MIREILLE; EKOUEVI KOUMAVI DIDIER |
| Mots Clés |
| Médecine traditionnelle, maladies chroniques, recours aux soins |
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Num ISSN : 10-3427-09 [ Semestriel ] |
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Parution N° 18 du 28-02-2019 |
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Volume : - de l'année 2018 |
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| LA MESURE DE L’USAGE DE LA MÉDECINE TRADITIONNELLE EN AFRIQUE DE L’OUESTpp. 42-56. |
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| Introduction : En Afrique subsaharienne, l’OMS estime que 80 % de la population utilise la médecine traditionnelle. La mesure de l’usage de la médecine traditionnelle est importante pour analyser les recours aux soins et itinéraires thérapeutiques des populations concernées. L’objectif de la présente revue est de décrire les approches méthodologiques de la mesure de l’usage de la médecine traditionnelle utilisée en Afrique de l’Ouest dans les études observationnelles. Méthodes : Seuls les produits et pratiques répondant à la définition de l’OMS de la médecine traditionnelle ont été pris en compte dans la sélection des articles et documents consultés. Nous avons retenu toutes les études transversales ou longitudinales qui comportaient un instrument de mesure de l’usage de la médecine traditionnelle et publiées entre 2005 et 2014 en Afrique francophone. Résultats : Les études menées en Afrique de l’ouest analysées ont surtout recherché les utilisateurs de la médecine traditionnelle. Des questions essentielles portant sur la fréquence de l’usage, la durée de l’usage et le type de médecine traditionnelle ont été peu ou pas
renseignées dans les études. La médecine traditionnelle a été utilisée comme premier recours aux soins par 25 % à 50 %. L’usage concomitant de la médecine conventionnelle et de la médecine traditionnelle était pratiqué par 33 % à 90 % des populations d’études. En ce qui concerne le degré de satisfaction de 85 %, seul un auteur l’a évoqué. Chaque auteur utilise un outil de mesure avec une définition de mesure de l’usage qui lui est propre. Cette mesure est faite avec les dimensions de son choix. Ce manque de consensus dans les paramètres de mesure rend la comparaison des études difficile. Conclusion : Il est important d’avoir une mesure fiable et précise des fréquences et des associations impliquant le recours à la Médecine traditionnelle dans les différentes populations. Le développement d’un questionnaire standardisé pour s’assurer d’une mesure commune pour la comparabilité des études des recours aux soins. |
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