|
SCIENCES DE LA SANTE [ S.S. ] |
 |
|
Revue du COSA-CMF |
Auteurs de l'article |
KONSEM T, MILLOGO M, OUEDRAOGO RWL, ZOUNGRANA D, OUEDRAOGO D |
Mots Clés |
dysfonctions de l’appareil manducateur,épidémiologie, clinique, traitement, Burkina Faso
|
|
|
|
Num ISSN : 1817-552x [ Trimestriel ] |
|
Parution N° 3 du 28-01-2020 |
|
Volume : 23 de l'année 2016 |
|
Telecharger |
DYSFONCTIONNEMENTS DE L’APPAREIL MANDUCATEUR : A PROPOS DE 47 CAS VUS AU CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE YALGADO OUEDRAOGO DE OUAGADOUGOU pp. 55-59. |
|
|
|
Introduction : Les dysfonctions de l’appareil man- ducateur sont polymorphes et fréquents. L’objectif de cette étude était de décrire les aspects épidémiolo- giques, cliniques, paracliniques, et thérapeutiques de cette pathologie au Burkina Faso.
Matériel et méthode : Il s’agissait d’une étude rétrospective descriptive,couvrant une période de deux ans, dans le service de Stomatologie et Chirurgie Maxil- lo-faciale du Centre Hospitalier Universitaire Yalgado OUEDRAOGO.
Résultats /Discussion : Au total, 47 patients ont été répertoriés au cours de notre étude. La classe d’âge 26-32 ans était la classe modale avec des extrêmes de 15 et 73 ans. Le sex- ratio était de 1,6. Des facteurs de stress psychologique ont été retrouvés dans les antécédents (44,68%). Le syndrome douloureux articulaire a constitué l’essentiel de la symptomatologie fonctionnelle (76,60%). L’édentement surtout prémolo-molaire a été noté (40,42%). Devant la modicité des moyens paracliniques, l’orientation étiologique s’est fondée sur le test de Krogh Poulsen et la radiographie standard par l’incidence de Schuller. Les causes musculaires seraient prépondérantes (80%). Le traitement a associé les moyens médicaux (myorelaxants et anesthésiques locaux), orthopédiques (orthèses de relaxation) et la chirurgie. Les suites ont été, dans la majorité des cas,favorables (80,85%), après un recul de un an.
Conclusion : Les dysfonctions de l’appareil man- ducteur sont multifactorielles. Le diagnostic de cette affection est essentiellement fondé sur l’interrogatoire et la symptomatologie clinique. Le pronostic est favo- rable sous traitement bien conduit.
|
|
|
|
|
| |