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| SCIENCES DE LA SANTE [ S.S. ] |
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Revue du COSA-CMF |
| Auteurs de l'article |
| GARÉ JVW, KABORÉ WAD, SAWADOGO A, OUATTARA S, FALL M, BONDE L, FAYE D |
| Mots Clés |
| carie dentaire, connaissances, recours aux soins, Burkina Faso. |
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Num ISSN : 1817-552x [ Trimestriel ] |
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Parution N° 4 du 04-02-2020 |
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Volume : 26 de l'année 2019 |
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| RECOURS TARDIF AUX SOINS BUCCO-DENTAIRES EN ZONE SEMI URBAINE AU BURKINA FASO :
CONNAISSANCES ET PRATIQUES DES POPULATIONS SUR LA CARIE DENTAIRE ET SES COMPLICATIONSpp. 39-44. |
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| Introduction : Le recours à un chirurgien-dentiste demeure très inégal suivant les populations, et des facteurs individuels et contextuels, d’ordre géographique, économique et socio-culturel sont souvent évoqués. L’objectif de ce travail était de décrire les facteurs influençant l’accès aux soins bucco-dentaires des personnes présentant les complications de la carie dentaire au service d’odontostomatologie du Centre Hospitalier Régional de Banfora au Burkina Faso. Méthodes : Une étude transversale à visée descriptive, a été réalisée du 1er au 15 Avril 2019 au service d’odontostomatologie du centre hospitalier régional de Banfora. Elle a
inclus des patients consultant pour une complication de la carie dentaire. Un guide d’entretien individuel semi-structuré a été utilisé pour la collecte des données. Les fréquences
ont été explorées pour toutes les variables et des scores de connaissance ont été générés.
Résultats : Au total, 86 patients ont répondu aux questionnaires et les complications rencontrées étaient dominées par la cellulite cervico-faciale (54,7 %). La cavitation était
connue comme signe de début de la carie dentaire par 59, 3% des patients contre 41,7 % qui identifiaient la douleur comme signe annonciateur de la maladie. La notion de la
tuméfaction jugale ou buccale était évoquée comme signe de complication de la carie dentaire par 59 % des enquêtés. Le délai de recours au cabinet dentaire était de plus de trente
jours après les premiers signes de la carie pour 91,9 % des sujets, et 67,03 % évoquaient un motif financier pour justifier la consultation tardive. Conclusion : Une politique de promotion de la santé bucco-dentaire basée principalement sur le renforcement des activités de communication sur la santé bucco-dentaire en général et sur la carie dentaire en particulier au niveau du premier échelon et l’amélioration de l’accessibilité géographique et financière aux soins, s’avère nécessaire. |
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