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SCIENCES DE LA SANTE [ S.S. ] |
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Revue du COSA-CMF |
Auteurs de l'article |
OUÉDRAOGO Y, DIOUF JS, BEUGRÉ-KOUASSI ML, BATIONO R, BADIANE A, BEUGRÉ JB |
Mots Clés |
Extraction, orthodontie, analyse de Steiner. |
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Num ISSN : 1817-552x [ Trimestriel ] |
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Parution N° 2 du 29-05-2020 |
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Volume : 25 de l'année 2018 |
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CRITÈRES D’INDICATION ET FRÉQUENCES DES EXTRACTIONS DENTAIRES POUR RAISON ORTHODONTIQUE AU CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE YALGADO OUÉDRAOGO pp. 40-45. |
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Introduction : La notion des extractions dentaires est très probablement l’aspect de la pratique orthodontique qui a soulevé le plus de débats. L’indication d’extraction
dentaire est prise à la suite d’un examen clinique et d’une analyse céphalométrique comme celle de Steiner. Dans un souci d’efficience, il est nécessaire de connaitre les dents
les plus concernées par ces extractions et les malocclusions associées. L’objectif de cette étude était de faire le bilan des extractions dentaires pour raison orthodontique dans le service de chirurgie dentaire du Centre Hospitalier Universitaire Yalgado Ouédraogo.
Matériel et méthodes : Il s’agit d’une étude descriptive rétrospective des dossiers de patients ayant subi des avulsions dentaires pour raison orthodontique sur la période
allant de janvier 2011 à décembre 2016. La fiche de collecte relevait les caractéristiques sociales du patient et énumérait pour chacun d’eux, la classification de Ballard, la quantité
de l’encombrement dentaire, la valeur du repositionnement incisif, la profondeur de la courbe de Spee et les extractions dentaires faites pour raison orthodontique. Résultats : L’échantillon comportait 177 filles et 142 garçons dont l’âge variait de 7 à 42 ans avec une moyenne de 13,92 ± 4,98 ans. Près de la moitié (47,3%) des patients reçus présentaient une relation maxillo-mandibulaire de classe II. Un total de 132 soit 41,37% de l’échantillon global
des patients avait subi des extractions dentaires. L’extraction des quatre premières prémolaires était la plus fréquente (56,82%). L’extraction des molaires et des incisives s’avérait exceptionnelle. Conclusion : La décision d’extraction dentaire répond
surtout à la nécessité de la rétraction de l’incisive dans une population dont la tendance est une classe II avec une biproalévolie. Elle a permis de résoudre l’encombrement dentaire et
de mettre à plat la courbe de Spee au cours du traitement. |
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