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SCIENCES DE LA SANTE [ S.S. ] |
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Revue Internationale des Sciences Médicales d'Abidjan |
Auteurs de l'article |
n’zoue Kanga Sita, kouame N’goran Mathieu,
Yobobi Manan Simeon, Assi Chiseka Marie Paule Ursula Seka, Kee Mankoh
Yves Cedrick, Kamagate Mamadou |
Mots Clés |
-Médecine traditionnelle,
-Cancers,
-Tradithérapie,
-phytothérapie
-Traditional medicine,
-Cancers,
-Traditherapy,
-phytotherapy
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Num ISSN : 1817-5503 [ Semestriel ] |
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Parution N° 3 du 30-12-2020 |
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Volume : 22 de l'année 2020 |
Articles de RISM 2020;22,3 |
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Prévalence de la tradithérapie au cours de la pathologie cancéreuse
aux centres hospitaliers universitaire de bouaké et de treichville / prevalence of traditherapy during cancer pathology at university hospital centers of bouake and treichvpp. 191-199. |
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Résume
Introduction. L’usage de la tradithérapie ou de la médecine traditionnelle connait une croissance ces dernières décennies dans le monde notamment en Afrique. Cependant son taux de pénétration semble sous-estimé dans la prise en charge du cancer. L’objectif était de déterminer la prévalence de l’utilisation de la médecine traditionnelle par les patients cancéreux
Méthodes. Il s’agissait d’une étude exploratoire transversale à visée descriptive qui s’est déroulée du 1er décembre 2016 au 12 mai 2017 chez les patients atteints de pathologie oncologique consultant au CHU de Bouaké et dans le service de cancérologie du CHU de Treichville.
Résultats. Sur les 200 patients inclus, on notait une prédominance féminine (65,2%) et un âge moyen de 52,3 ans + /- 14,27. Le cancer du sein représentait 41,5%, suivi du cancer du col de l’utérus (10,5%) et celui de la prostate (9,9%). Les méthodes thérapeutiques utilisée étaient la chirurgie (46%), la chimiothérapie (44,8%) et la radiothérapie (9,2%). Environ 65,2% des patients utilisaient une autre thérapie (médecine traditionnelle, prière et jeune). Les utilisateurs de la médecine traditionnelle représentaient 59,1% dont 71,9% de phytothérapie. Il s’agissait étaient l’aloes(38,3%), le moringa(25,2%) et le corossol (12,1%)sous forme de feuilles et d’écorces. L’évolution sous tradithérapie était défavorable dans 38,3% des cas.
Conclusion:L’usage de la médecine traditionnelle dont la phytothérapie au cours du cancer semble importante en Côte d’Ivoire. Cette thérapeutique devrait être prise en compte dans les soins de la pathologie cancéreuse afin d’éviter les surdosages et les interactions médicamenteuse.
Abstract
Introduction. The use of traditionaltherapy or traditionalmedicine has been growing in recentdecades in the world, especially in Africa. However, itspenetration rate seemsunderestimated in the management of cancer. The main objective of this study was to determine the prevalence of the use of traditionalmedicine by cancer patients
Methods. This was a cross-sectional exploratory study with descriptive aims whicht ook place from december 1, 2016 to may 12, 2017 in patients with oncological pathology consulting at the Teaching hospital of Bouaké and in the cancer department of the Treichville Teaching hospital. Results. Of the 200 patients included, therewas a femalepredominance (65.2%) and an averageage of 52.3 years +/- 14.27. Breast cancer accounted for 41.5%, followed by cervical cancer (10.5%) and prostate cancer (9.9%). The therapeutic methods used were surgery (46%), chemotherapy (44.8%) and radiotherapy (9.2%). About 65.2% of the patients used another therapy (traditionalmedicine, prayer and youth). Traditional medicine users represented 59.1% including 71.9% phytotherapy. These were aloes (38.3%), moringa (25.2%) and soursop (12.1%) in the form of leaves and bark. This therapy should be taken into account in the care of cancer pathology in order to avoid overdoses and drug interactions.
Conclusion. The use of traditional medicine, including herbal medicine during cancer, seems important in Côte d’Ivoire. This therapy should be takeinta ccount in the care of cancer pathology in order to avoid overdoses and drug interactions.
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