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SCIENCES DE LA SANTE [ S.S. ] |
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Revue du COSA-CMF |
Auteurs de l'article |
KOUAMÉ KM, KOUAMÉ KA, N’GUESSAN KS, PESSON DM, KOFFI KGSC, KOFFI NJ, DJÉRÉDOU KB |
Mots Clés |
Edentement - ClasseI deKennedy - Esthétique- Prothèsecomposite |
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Num ISSN : 1817-552x [ Trimestriel ] |
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Parution N° Special du 10-11-2022 |
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Volume : Dec de l'année 2018 |
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GESTION ESTHÉTIQUE ET BIOMÉCANIQUE D’UN CAS D’ÉDENTEMENT DE CLASSE 1 DE KENNEDY DE GRANDE ÉTENDUE PAR LA PROTHÈSE COMPOSITE pp. 87-90. |
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Introduction : La classe 1 de Kennedy est un édentement bilatéral postérieur aux dents restantes. Lorsqu’elle est étendue, son traitement par Prothèse Adjointe Partielle à châssis Métallique (PAPM) pose la pro¬blématique de la visibilité d’éventuels crochets sur les dents antérieures. Quand les exigences esthétiques sont prédominantes, sa coexistence, sur la même arcade, avec la prothèse fixée (PF) est avantageuse dans le cadre d’une prothèse composite. Ceci implique que la PF soit conçue et réalisée conformément aux impératifs d’équilibre de la PAPM et de préservation des dents. Aussi, le chirurgien-dentiste doit-il bien conce¬voir le projet thérapeutique et coordonner chacune des étapes. Cette démarche est illustrée à travers le cas clinique présenté dans ce travail.
Cas clinique : Il s’agit de Mme B. retraitée, âgée de 67ans qui a consulté pour des difficultés masticatoires et un problème esthétique facial et dentaire. La patiente était motivée et très coopérante lors du traitement. L’examen odonto-stomatologique a révélé des bruits articu¬laires à type de claquement, un effondrement de l’étage inférieur de la face et une perte de la dimension verticale. Le diagnostic d’édentements maxillaire et mandibulaire de Classe 1 de Kennedy a été posé dansun contexte d’abrasion des faces occlusales de dents résiduelles avec égression de la 11 et un recouvrement antérieur excessif.
La prise en charge occluso-prothétique de la patiente a consisté en la mise en condition neuro-musculo-articulaire par le port d’une gouttière en résine bi-maxillaire, puis d’une PA en résine bi-maxillaire associé à un plan de morsure à la mandibulejusqu’au rétablissement de la DVO. Ensuite, les des dents antérieures ont été restaurées des CCM et les édentements postérieures ont été restaurés par la PAPM avec de la résine flexible pour s’affranchir des crochets métalliques inesthétiques
Conclusion : La réussite des réhabilitations occluso-prothétiques par la prothèse composite suppose que la PF soit conçue et réalisée en tenant compte des impératifs d’équilibre de la PAPM et de la pré¬servation des dents restantes.
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