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SCIENCES DE LA SANTE [ S.S. ] |
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Revue du COSA-CMF |
Auteurs de l'article |
DIALLO MT, TAMBA FALL A, THIAM SN, DIOUF A1, DIOUF NN, DEME DANKOCO M, FAYE M. |
Mots Clés |
Anesthésie, Douleur, Anxiété, Enfant, Dakar. |
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Num ISSN : 1817-552x [ Trimestriel ] |
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Parution N° 1 du 11-11-2022 |
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Volume : 26 de l'année 2019 |
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ÉVALUATION DE L’ANXIÉTÉ LIÉE À L’ANESTHÉSIE EN CLINIQUE D’ODONTOLOGIE
PÉDIATRIQUE : À PROPOS DE 110 CAS. pp. 6-17. |
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Introduction : L’anesthésie locale, acte couramment utilisé lors des soins bucco-dentaires, représente un sujet d’angoisse pour l’enfant du fait de la peur de l’injection.
L’association douleur et anxiété constitue le contexte le moins propice à la réalisation du soin dentaire. Ainsi, la prise en charge adéquate de l’enfant implique de comprendre et d’évaluer cette anxiété. Cette étude se propose, d’évaluer l’anxiété et la douleur liée à l’anesthésie chez l’enfant. Matériel et méthodes : Il s’agissait d’une étude prospective
et descriptive sur 110 enfants âgés de 3 à 15 ans. Elle a eu pour cadre la clinique d’Odontologie Pédiatrique du Département d’Odontologie et la clinique dentaire Albert
Royer de l’hôpital Fann. Pour l’évaluation de l’anxiété et du comportement de l’enfant : l’échelle de VENHAM a été utilisée et pour l’évaluation de la douleur du patient : E.V.S.
(Echelle Verbale Simple) pour les enfants à partir de 4ans,E.V.A. (Echelle Visuelle Analogique) pour les enfants à partir de 6ans et E.N.S. (Echelle Numérique Simple) pour les enfants
à partir de 8ans). Résultats : Nos résultats indiquent que 40% des enfants
étaient anxieux avec un pourcentage de près de 11% incompatible
avec des soins et que tous ont dit avoir eu mal pendant l’injection. Environ 92,3% des enfants de l’échantillon ayant vu la seringue avant injection ont été réticents et 66,7% des
enfants ayant été accompagnés ont accepté l’acte contre 33,3% qui l’ont refusé. Dans cette étude, 68% des enfants ont subi une préparation psychologique et ils étaient deux fois moins
anxieux que les autres enfants (63% vs 37%) et que 79,2% des patients détendus avaient un vécu dentaire mais parmi ces enfants il y’avait 8 cas de refus total de soins.
Conclusion : Cette étude montre que, près de la moitié de nos patients sont anxieux et que cette anxiété doit être pris en charge par une approche comportemental psychologique. |
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