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SCIENCES DE LA SANTE [ S.S. ] |
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Revue Internationale des Sciences Médicales d'Abidjan |
Auteurs de l'article |
Dainguy Marie Evelyne;Kouadio Evelyne Adjokoua; Angan Goli Armand; Gbale Ourigbalé Evraard-Landry; Kouakou Kouamé Cyprien; Djivohessoun Augustine; Grobi André; Folquet-Amorissani Madeleine. |
Mots Clés |
Étiologie; Fièvre; Paludisme; Enfant hospitalisé;Pédiatrie; Etiology; Fever;
Malaria; Hospitalized Child;
Pediatrics
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Num ISSN : 1817-5503 [ Semestriel ] |
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Parution N° 3 du 30-12-2022 |
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Volume : 24 de l'année 2022 |
Tous les articles de RISM 2022;24,2 |
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Etiologies des fièvres non palustres de l’enfant dans un hôpital de référence à abidjan (cote d’ivoire) / Aetiologies of on-Malarial Fevers in Children in a Reference Hospital in Abidjan (Cote d’Ivoire)pp. 271-280. |
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Objectif. Ce travail avait pour objectifs de préciser la prévalence des fièvres non palustre, d’identifier les causes, les modalités diagnostic et évolutives de ces fièvres.
Méthodes. Il s’agissait d’une étude rétrospective descriptive qui s’est déroulé dans l’unité des nourrissons et grands enfants du service de pédiatrie du CHU de Cocody de janvier à décembre 2020. La population d’étude était constituée par les enfants hospitalisés pour une fièvre causée par une affection autre que le paludisme déterminé par une goutte épaisse négative au bilan initial et en cours d’hospitalisation. Trois cent quatre-vingt-onze (391) enfants ont été retenus. Les paramètres étudiés concernaient les données sociodémographiques et cliniques, les caractéristiques de la fièvre, les outils diagnostics, l’étiologie et les modalités évolutives.
Résultats. Les fièvres non palustres concernaient 54,7% des enfants. L’âge moyen était de 4 ans et le sex ratio de 1,5. La température moyenne à était de 38,8°C. Les tests de diagnostic rapide pour la SRV et la BU sont revenus positifs dans respectivement 8,5 % et 14% des cas. La NFS a mis en évidence une anémie (83%) et une hyperleucocytose (70%). la CRP était élevée (75%), IDRt était positive dans 23% des cas et le gèneXpert dans 10% des cas. Les principaux microorganismes mis en évidence a l’hémoculture étaient le Staphylococcus aureus (4/16) et le Staphylococcus a coagulase négative (8/16), à l’ECBU, le Klebsiella pneumoniae, l’Enterobacter cloacae et le Candida albicans (1/3) et dans le LCR, le streptocoque du groupe A (1/1). Les principales étiologies retrouvées étaient les infections respiratoires basses (29%), le sepsis sévère (11,25%), la gastroentérite (5,6%), l’infection urinaire (5,1%) et l’infection à VIH/SIDA (4%). Le taux de mortalité était de 8%. Les affections les plus létales étaient dominées par les infections respiratoires basses (22,58%) suivies de l’infection à VIH/SIDA (16,13%).
Conclusion. Les fièvres non palustres sont retrouvées chez plus de la moitié des enfants hospitalisés. Les infections respiratoires basses, le sepsis sévère, la gastroentérite, l’infection urinaire et l’infection à VIH/SIDA sont les principales étiologies. Leur diagnostic précoce nécessite l’acquisition d’outils de diagnostic rapide, l’équipement des laboratoires et la subvention des couts des examens para cliniques.
ABSTRACT
Objective. The objectives of this work were to specify the prevalence of non-malarial fevers, to identify the causes, the diagnostic and evolutionary modalities of these fevers.
Methods. This was a retrospective descriptive study that took place in the infant and older children unit of the pediatric department of the CHU of Cocody from January to December 2020. The study population consisted of children hospitalized for fever caused by a condition other than malaria determined by a negative thick blood drop at the initial workup and during hospitalization. Three hundred and ninety-one (391) children were selected. The parameters studied concerned sociodemographic and clinical data, fever characteristics, diagnostic tools, etiology and evolutionary modalities.
Results. Non-malarial fevers concerned 54.7% of children. The mean age was 4 years and the sex ratio was 1.5. The mean temperature was 38.8°C. Rapid diagnostic tests for VRS and BU were positive in 8.5% and 14% of cases, respectively. CBC showed anemia (83%) and hyperleukocytosis (70%). CRP was elevated (75%), IDRt was positive in 23% of cases and Xpert gene in 10% of cases. The main microorganisms detected in the blood culture were Staphylococcus aureus (4/16) and coagulase-negative Staphylococcus (8/16), in the ECBU, Klebsiella pneumoniae, Enterobacter cloacae and Candida albicans (1/3) and in the CSF, group A streptococcus (1/1). The main etiologies found were lower respiratory infections (29%), severe sepsis (11.25%), gastroenteritis (5.6%), urinary tract infection (5.1%) and HIV/AIDS infection (4%). The mortality rate was 8%. The most lethal conditions were dominated by lower respiratory infections (22.58%) followed by HIV/AIDS infection (16.13%).
Conclusion. Non-malarial fevers were found in more than half of the hospitalized children. Lower respiratory infections, severe sepsis, gastroenteritis, urinary tract infection and HIV/AIDS infection are the main etiologies. Their early diagnosis requires the acquisition of rapid diagnostic tools, the equipping of laboratories and the subsidization of the costs of para-clinical examinations. |
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