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| SCIENCES DE LA SANTE [ S.S. ] |
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Revue du COSA-CMF |
| Auteurs de l'article |
| MABIKA BREDEL DD, GANDOU P, NGOUA ESSININGUELE L, IBARA J, ITSIERE F, ONDZOTTO G
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| Mots Clés |
| trauMatisMes Maxillo-faciaux, séquelles psychologiques, défiguration, stigMatisation. |
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Num ISSN : 1817-552x [ Trimestriel ] |
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Parution N° 1 du 16-04-2025 |
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Volume : 32 de l'année 2025 |
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| SÉQUELLES PSYCHOSOCIALES DES TRAUMATISMES MAXILLOFACIAUX À BRAZZAVILLEpp. 55-59. |
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| Introduction : Les séquelles psychosociales des traumatismes maxillo-faciaux sont fréquentes et altèrent le vécu lors des interactions sociales des victimes. Notre but était d’étudier les caractéristiques des séquelles psychosociales des traumatismes maxillo-faciaux.
Méthodes : Il s’est agi d’une étude transversale descriptive à collecte prospective et rétrospective, sur cinq ans. Nous avons colligé 229 traumatisés maxillo-faciaux isolés, traités et suivis dans le service de stomatologie et chirurgie Maxillo-faciale du Centre Hospitalier Universitaire de Brazzaville (CHU-B).
L’évaluation psychologique a consisté à identifier les types et les degrés d’atteinte psychologique en utilisant deux (02) tests distincts, l’échelle de Rosenberg et le MINI-DSM V.
Résultats : L’âge moyen de nos patients était de 33,30± 1,2ans avec une nette prédominance masculine (78,1%). Les séquences physiques étaient retrouvées chez 81patients, essentiellement de type défigurations. Les sequelles psychologiques étaient de l’ordre de 26,6%. Il s’est agi de la dépression dans 7,4% des cas, la perte de l’estime de soi dans 22,3%, les troubles anxieux dans 5,2% et le stress posttraumatique dans 11, 35% des cas. Les femmes étaient les plus exposées aux conséquences psychologiques des traumatismes maxillo-faciaux. Les séquelles sociales étaient de l’ordre de 13,5% de cas, essentiellement la stigmatisation chez 15 patients et la discrimination chez 16 patients considérés à tort comme ayant des stigmates d’un passé violent.
Conclusion : Les sequelles psychologiques des traumatismes maxillo-faciaux sont un véritable fléau social, avec une fréquence de 26,6%. Elles étaient représentées par la perte de l’estime de soi, les troubles anxieux, la dépression et le stress post traumatique.
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