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SCIENCES DE LA SANTE [ S.S. ] |
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Revue Internationale des Sciences Médicales d'Abidjan |
Auteurs de l'article |
KONE Seydou Gombena N’golo*, OUIHAHI Djekoury Ives Christian*, DOGBA Gnabro Eric*, GBERY doffou yves alain*, TIA alain claude stephane batoue*, ADIBO Godefroy, AGOH serge*
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Mots Clés |
-Traitement traditionne;
-Fracture;
-Complications |
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Num ISSN : 1817-5503 [ Semestriel ] |
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Parution N° 1 du 29-04-2025 |
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Volume : 27 de l'année 2025 |
RISM 2025;27,1 |
Complications du traitement traditionnel des fractures de membres a Anyama de 2020 à 2022 : aspects épidémiologiques, cliniques et evolutif.
Complications of traditional treatment of limb fractures in anyama from 2020 to 2022: epidemiological, clinical pp. 17-21. |
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Résumé
Introduction. Contexte. Le traitement traditionnel des fractures des membres par les tradipraticiens est omniprésent dans les sociétés africaines au sud du Sahara. L’objectif était de décrire le profil épidémiologique, clinique et évolutif de ces complications.
Méthodes. Il s’agissait d’une étude rétrospective transversale portant sur un échantillonnage exhaustif des dossiers des patients ayant consulté au service de chirurgie de l’hôpital général d’Anyama(HGA), entre décembre2020 et juin 2022. Cette étude a porté sur les patients ayant une complication de fracture des membres et qui avait été prise en charge par un tradipraticien. Le recueil des données a été fait à l’aide des dossiers médicaux.
Résultats. Sur 276 patients atteints de fractures des membres, 94 souffraient au moins d’une complication de fracture suite à un traitement traditionnel, soit 34 % des cas. Le sex-ratio était 1,76 avec une prédominance des sujets jeunes de moins de 20 ans (32%). Ces sujets provenaient des zones urbaines et étaient des élèves/étudiants. Les accidents de la circulation routière représentaient (54%). L’attelle en bois associée au bandage a constitué le premier mode de contention (51%). La raideur articulaire était la complication la plus fréquente. La lésion initiale était pour la plupart une fracture fermée (78%) avec une prédominance des membres supérieurs. Le traitement chirurgical a été réalisé chez 30 patients. Il concernait les cals vicieux, les infections, les pseudarthroses et les gangrènes.
Conclusion. Les complications découlant du traitement traditionnel des fractures sont graves. Elles sont fréquentes à Anyama estimées à 34% des patients. Les conséquences socio-économiques considérables imposent une sensibilisation large incluant tous les acteurs, notamment les tradipraticiens, la population, les autorités administratives ainsi que le personnel soignant.
Abstract
Introduction. Traditional treatment of limb fractures by traditional healers is widespread in sub-Saharan African societies. The objective was to describe the epidemiological, clinical, and progressive profile of these complications.
Methods. This was a retrospective cross-sectional study involving a comprehensive sampling of the records of patients who consulted the surgery department of Anyama General Hospital (HGA), between December 2020 and June 2022 for a complication of limb fracture which had been treated by a traditional practitioner. Data collection was carried out using a medical records.
Results. Out of 276 patients with limb fractures, 94 (34%) presented at least one complication following traditional treatment. The sex ratio was 1.76, with a predominance of young individuals under 20 years old (32%). These patients mainly came from urban areas and were students. Road trafics accidents accounted for 54% of cases. Wooden splints combined with bandages were the most commonly used immobilisation method (51%). Joint stiffness was the most frequent complication. The initial injury was predominantly a closed fracture (78%), with a higher prevalence in the upper limbs. Surgical treatment was performed in 30 patients and addressed malunion, infections, pseudoarthrosis, and gangrene.
Conclusion. Complications arising from traditional fracture treatment are severe and frequent in Anyama, affecting an estimated 34% of patients. The significant socio-economic consequences highlight the need for widespread awareness involving all stakeholders, including traditional healers, the general population, administrative authorities, and healthcare professionals |
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