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| SCIENCES DE LA SANTE [ S.S. ] |
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Revue Internationale des Sciences Médicales d'Abidjan |
| Auteurs de l'article |
| DIALLO MH, BALDÉ IS, DIALLO O, DIALLO BS, BALDÉ AS, BARRY H, BALDÉ MD,
KEITA N. |
| Mots Clés |
| Mort foetale in utéro, Socio démographie,
Prise en charge |
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Num ISSN : 1817-5503 [ Semestriel ] |
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Parution N° 3 du 07-09-2016 |
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Volume : 18 de l'année 2016 |
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| Mort foetale in utero (MFIU) : Aspect sociodémographique, prise en charge et pronostic maternel à la maternité de l’Hôpital régional de Mamou. Intrauterine fetal death (fetal death): demographic aspect, care and maternal prognosis maternity Regionapp. 230-234. |
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| Objectifs. Les objectifs de ce travail étaient de :
- de calculer la fréquence de la mort foetale in utero ;
- de décrire les caractéristiques sociodémographiques des gestantes ;
- de décrire la prise en charge de la MFIU dans le service et d’établir le pronostic maternel.
Méthode : Il s’agissait d’une étude prospective de type descriptif et analytique s’étendant sur une période de 6 mois allant du 01 mars au 31 août 2015 réalisée à la maternité de l’ hôpital régional de Mamou portant sur une série continue de 70 cas de MFIU.
Résultats : La fréquence de la MFIU était de 6,95% des accouchements. Les principaux facteurs étiologiques étaient le paludisme, les syndromes vasculorénaux et leurs complications et l’anémie. L’hémorragie de la délivrance par trouble de la coagulation était la complication maternelle enregistrée. L’absence des mouvements actifs du foetus(MAF) était le principal motif de consultation. Le profil sociodémographique de la gestante ayant développé une MFIU était celui d’une femme de 30 ans et plus (22,9%), au foyer (80%), non scolarisée (88,57%), mariée (100%), nullipare (25,71%) et n’ayant effectué aucune CPN (40%). Le misoprostol par voie vaginale a été la méthode la plus couramment
utilisée pour l’induction du travail (54,2%). La majorité des gestantes ont accouché par voie basse (88,55%). Nous n’avons pas enregistré de décès maternel.
Conclusion : Une amélioration de la qualité des CPN par un suivi régulier de toutes les femmes enceintes même en l’absence de facteur de risque contribuerait à diminuer de façon significative le taux de MFIU. |
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