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SCIENCES DE LA SANTE [ S.S. ] |
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Revue Internationale des Sciences Médicales d'Abidjan |
Auteurs de l'article |
COULIBALY I, TRAOR ÉF, BAMBA KD |
Mots Clés |
Cardiomyopathie dilatée, épidémiologie, évolution, facteurs pronostic, mortalité, morbidité. |
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Num ISSN : 1817-5503 [ Semestriel ] |
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Parution N° 3 du 27-12-2011 |
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Volume : 13 de l'année 2011 |
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Aspects épidemiologiques et évolutifs des cardiomyopathies dilatées dans un milieu cardiologique : cas de l’Institut de Cardiologie d’Abidjan / Epidemiological and evolutionary dilated cardiomyopathy in cardiology environment: the case of cardiolog pp. 48-51. |
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Objectif : Décrire les aspects épidémiologiques et évolutifs de la cardiomyopathie dilatée.
Matériels et méthodes : Il s’agissait d’une étude rétrospective sur 3 ans de janvier 2006 à décembre 2008 portant sur 290 dossiers de patients hospitalisés à l’ICA et porteurs d’une cardiomyopathie (CMCMP) dilatée à différents stades évolutifs.
Résultats : L’incidence hospitalière de la maladie était de 9,8 cas en 2006 ; 8,6 en 2007 ; 6,96 en 2008 pour 100 patients hospitalisés. L’âge moyen était de 55,6 ans avec un sex ratio de 2,3. Pendant cette période,107 patients ont présenté au moins une décompensation cardiaque (soit un taux de morbidité de 37,2%) et 56 sont décédés (soit un taux de mortalité de 52,3%). Les CM P apparemment primitives et les cmp hypertensives étaient les plus fréquentes. Les facteurs de décompensation les plus fréquemment rencontrés étaient la mauvaise observance thérapeutique(41,3%) et la surinfection bronchique (33,9%). Quant aux déces, l’insuffisance cardiaque réfractaire (53,5%), la mort subite (21,4%) et l’embolie pulmonaire (12,5%) en constituaient les causes les plus fréquentes. L’analyse des facteurs de mortalité révélaient qu’ un RC T>0,60 ; une dilatation du ventricule gauche(un diamètre>ou =62 mm en systole et >ou = 77 mm en diastole) et une fraction d’éjection basse (<0,40) constituaient des facteurs de mauvais pronostic.
Conclusion: Ce travail montre une augmentation de la prévalence hospitalière, une prédominance masculine, l’étiologie dominante était l’hypertension artérielle. L’insuffisance cardiaque globale était plus fréquemment retrouvée. Au niveau évolutif, la réhospitalisation et la mortalité étaient conditionnées par une dilatation du ventricule gauche et une baisse de la fraction d’éjection. |
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